Alopécie La perte des cheveux, des cils, des sourcils est certainement l effet secon-
daire le plus redouté. Il est important de pouvoir en parler avec les équipes soi- gnantes d autant que l entourage ne mesure pas toujours l importance des émo- tions que le patient peut ressentir.
Pourquoi perd-on ses cheveux ? Les chimiothérapies agissent sur les cellules qui se divisent plus rapidement
que les autres, comme celles du bulbe pileux, ce qui entraîne la chute des cheveux et des poils. Cette chute est réversible à l arrêt du traitement.
A partir de quand perd-on ses cheveux ? La chute commence fréquemment 2 à 3 semaines après le début du traite-
ment. Elle peut être brutale ou progressive suivant le type de molécules utilisées. Lors de la mise en place de votre traitement l infirmière vous donnera toutes les informations spécifiques sur les effets de celui-ci.
Comment limiter la chute des cheveux ? Une coupe courte est conseillée avant le démarrage du traitement. Elle
peut retarder la chute des cheveux et surtout permettre de l anticiper morale- ment.
Le casque réfrigéré : il s agit d un« bonnet glacé » qui a pour effet de ré- duire l afflux sanguin dans le cuir chevelu et donc de limiter la quantité de produits médicamenteux qui affectera les cellules du cheveu. Ses effets sont très variables en fonction du type de chimiothérapie et de la nature de vos cheveux.
C est une prescription médicale qui nécessite l accord de l oncologue L équipe soignante se chargera de gérer la mise en place et le renouvelle-
ment du casque tout au long de votre séance. Plusieurs accessoires peuvent masquer la perte des cheveux : foulard, tur-
ban, chapeau, perruque N hésitez pas à faire des essais pour trouver l accessoire avec lequel vous
vous sentirez le plus à l aise. L aspect du cheveu peut être modifié lors de la repousse.
Veillez à éviter toute agression (teinture, permanente, brushing, nattage ) durant les 6 premiers mois de la repousse. Les poils, cils et sourcils repoussent eux aussi quelques semaines à quelques mois après l arrêt du traitement.
VIE QUOTIDIENNE ET CHIMIOTHÉRAPIE